Catherine est chercheuse postdoctorale à l’Institute of Development Studies de l’Université Sussex en Angleterre. Elle détient une maîtrise en politique internationale et droit international (Université de Sherbrooke) et un doctorat en science politique (UQÀM). Elle se spécialise en études critiques et féministes du développement et de la politique (internationale) de l’environnement. Depuis près de 10 ans, elle travaille sur les enjeux climatiques et socioenvironnementaux en Inde et notamment en lien avec les questions énergétiques et extractives. Sa thèse porte sur les mouvements de résistances à l’extraction de charbon dans l’État du Chhattisgarh en Inde. Elle s’intéresse à la manière par laquelle les communautés mobilisent et utilisent les lois et dispositions constitutionnelles dans leur résistance et comment cela participe à la protection des espaces démocratiques et contre-pouvoirs fédéraux dans un contexte indien marqué par une gouvernance néolibérale et un populisme de droite. Dans le cadre de ses recherches postdoctorales, elle s’intéresse aux solidarités qui se créent entre des communautés qui sont affectées par les projets d’extraction de charbon. Plus spécifiquement, elle s’intéresse aux mouvements de femmes et aux formes féministes de résistance à l’extractivisme en Inde et en Afrique du Sud, deux États fédéraux du Sud Global qui vivent un boom extractif. Catherine a enseigné plusieurs cours en politique internationale de l’environnement et sur les enjeux sociaux et politiques de l’environnement. Elle a été observatrice à la Conférence de Paris de 2015 (COP21) et chercheuse invitée à deux reprises au Centre for Multilevel Federalism basée à New Delhi. Elle est également chercheuse associée à l’Observatoire canadien sur les crises et l’action humanitaire (OCCAH) et directrice régionale pour le Québec de l’ONG Fundación Lüvo.
Recherche et expertise
Inde
Politique (internationale) de l’environnement et des changements climatiques
Écologie politique féministe
Fédéralisme dans le Sud Global