Delon Madavan

Chercheur post-doctoral, Université Paris IV-Sorbonne

Docteur en géographie depuis 2013 et qualifié en section 23 du CNU en 2014, je conduis depuis une dizaine d’années des recherches sur l’articulation entre identité et inscription spatiale pour analyser les formes de l’intégration des populations tamoules dans plusieurs villes (Jaffna, Colombo, Singapour, Kuala Lumpur, Paris et depuis peu Montréal).

Mon travail de maîtrise, qui portait sur les causes et conséquences du conflit intercommunautaire à Sri Lanka pour la ville de Jaffna et ses habitants, a éveillé en moi ce goût pour la recherche.

À l’issue de ce travail de recherche, la comparaison de la situation des Tamouls à Colombo, Kuala Lumpur et à Singapour m’est alors apparue intéressante car elle me permettait d’étudier leur intégration dans trois pays post-coloniaux aux contextes politiques nationaux très différents. Dans le cadre de mon doctorat, j’ai analysé la manière dont cette minorité diasporique réussit à maintenir la particularité de son identité ethnique et en même temps à être intégrée à la nation dans le cadre spatial de ces villes. La thèse a permis de démontrer l’intérêt d’adopter une perspective comparative et multiscalaire pour saisir dans toute leur complexité les différents facteurs agissant sur l’identification et l’intégration socio-spatiale d’un groupe minoritaire. Dans le cas de minorités ethniques d’origine diasporique, comme les Tamouls, la politique d’intégration de l’État d’installation, l’inscription spatiale de leur identité, les pratiques citadines, les liens officiels ou informels qui sont préservés avec le pays d’origine, les solidarités ethnique infra et transnationales, et les migrations internationales des Tamouls participent à des degrés différents à la construction d’une identité communautaire qui peut, selon le contexte historique, économique et l’environnement socio politique, cohabiter ou concurrencer l’identité nationale.

Depuis l’achèvement de la thèse, j’ai commencé à travailler sur des nouveaux terrains de recherche. Le Département de la politique de la ville et de l’intégration de la Mairie de Paris (DPVI) m’a chargé de rédiger un rapport sur les populations d’origine sud asiatique à Paris et le non recours aux droits sociaux. Cette ouverture sur des terrains plus occidentaux se poursuit cette année grâce au Centre d’études et de recherches sur l’Inde, l’Asie du Sud et sa diaspora (CERIAS/UQÀM) qui m’accueille comme post doctorant pour réaliser une étude portant sur  les Tamouls en pays francophones : Migrations, Identités et Intégrations à Paris et à Montréal.

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Le Centre d’études et de recherches sur l’Inde, l’Asie du Sud et sa diaspora (CERIAS) est un regroupement académique interdisciplinaire et francophone dont l’objet d’étude est l’Asie du Sud et sa population. Le CERIAS regroupe des chercheurs, professeurs et étudiants de l’Université du Québec à Montréal et d’autres universités.

L’Asie du Sud est ici définie comme une aire géographique regroupant le Bangladesh, le Bhoutan, les Maldives, le Myanmar, le Népal, le Pakistan, le Sri Lanka et, bien entendu, l’Inde.

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