Il y a tout juste un an, dans une atmosphère de tension familière, alors que le conflit faisait rage et que l’OTAN procédait au retrait de ses troupes de cet interminable théâtre de crise, la population afghane était conviée aux urnes – nonobstant la menace des talibans – pour choisir un successeur au chef de l’Etat sortant, H. Karzai. Un scrutin à haut risque à plus d’un titre. Or, à la surprise des Afghans comme des observateurs étrangers, le 1er tour de ce rendez-vous électoral présidentiel (le 5 avril 2014) se déroula dans des conditions globalement convenables – pour le standard afghan… – au niveau de la sécurité, de la participation populaire, globalement conforme aux projections des divers camps et candidats. Une issue temporaire somme toute heureuse pour ne pas dire insolite que peu d’audacieux se seraient risqués à prédire quelques semaines plus tôt ; de cette configuration post-premier tour (inhabituellement) favorable découla mécaniquement au sein de cette population éreintée une atmosphère inédite confinant (un peu hâtivement) à la liesse : débutait un improbable printemps afghan porteur d’espoir pour les 32 millions de citoyens de ce pays enclavé au voisinage sensible (Pakistan sur son flanc oriental, Iran sur sa frontière ouest-sud, Xinjiang chinois au nord-est). Lire la suite :
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