Pakistan-Chine : des relations (comptables) dangereuses
Une analyse d'Olivier Guillard, 4 septembre 2018, Olivier Guillard
« Les aléas climatiques saisonniers malmenant durement ces derniers jours le Sud de l’Inde (cf. inondations meurtrières au Kerala) ont en grande partie accaparé l’attention de la communauté internationale, accordant une attention moindre aux événements politiques en cours dans une autre partie du sous-continent indien. En effet, le 18 août, à Islamabad, le Parlement pakistanais investissait Imran Khan, le dirigeant du PTI – récent vainqueur du scrutin parlementaire national du 25 juillet – dans ses nouvelles fonctions de Premier ministre. Un événement politique davantage marqué du sceau de la fébrilité que de la félicité… Ce n’est pas une tâche aisée qui attend le nouveau chef de gouvernement de cette République islamique de 206 millions d’habitants. L’agenda national du nouveau gouvernement déborde effectivement de priorités à prendre à bras le corps : environnement sécuritaire national dégradé, relations avec les pays voisins (Afghanistan, Inde) détériorées, image extérieure abimée, contexte économique sinistré. De l’avis général, c’est entre autres domaines sur ce dernier dossier que l’habileté de cette ancienne gloire nationale du sport doit en priorité s’exercer, tant le contexte comptable domestique s’avère ténu. L’occasion de revenir sur la dimension ‘comptable’ de l’étroite relation sino-pakistanaise, à l’aune des fragilités budgétaires d’Islamabad.. »
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