IEIM – Fractures de conscience : les guerres oubliées
25 novembre 2004
Un phénomène paradoxal et inquiétant de la mondialisation est celui des guerres oubliées. L’intervention humanitaire est devenue un instrument acceptable de politique internationale mais doit-elle être sélective? Quelles sont les responsabilités du citoyen et de l’État lorsque le droit fondamental à la dignité humaine est violé systématiquement?
La faillite des États, les guerres civiles, ethniques et des frontières, les guérillas, etc. ont des conséquences dévastatrices sur les populations ainsi que sur la stabilité du système international. Une fracture de conscience apparaît dans la communauté internationale entre les victimes des conflits qui sont oubliées et les États qui n’assument pas leur responsabilité internationale de protéger.
Quelles sont les motivations qui poussent les dirigeants à intervenir ou non à propos d’un conflit ? Quels sont les éléments qui font qu’une guerre lointaine intéresse de façon sélective les médias, l’opinion publique, les grands organismes humanitaires et les États ou au contraire ne parvienne pas à les émouvoir ?
Composition :
- Présidence : Jacques Lévesque (Doyen de la faculté de science politique, UQAM)
- Peter Leuprecht (Institut d’études internationales de Montréal)
- Dan O’Meara (Centre d’étude des politiques étrangères et de sécurité)
- Marie-Ève Desrosiers (Chaire de recherche du Canada en politiques étrangère et de défense canadiennes)
- Jacques Depelchin (Institute of international studies, University of California, Berkeley) (États-Unis)