Entre 2006 et 2014, alors qu’une transition démocratique longtemps inespérée redessinait (en douceur, à partir de 2011) le paysage politique birman jusqu’alors aux mains d’une junte inflexible, le royaume thaïlandais voyait à deux reprises (2006 ; 2014) les militaires reprendre des mains d’un gouvernement élu les rênes du pouvoir, arguant (entre autres griefs) d’une instabilité intérieure trop compromise pour être davantage tolérée (notamment par la 2e économie d’Asie du sud-est, éprouvée par le ralentissement économique international). Au printemps 2016, cinq mois après des élections générales remportées haut la main par la Ligue Nationale pour la Démocratie (LND) de l’emblématique Aung San Suu Kyi, le premier gouvernement civil birman depuis 1962 prenait fin mars ses fonctions, porté par un soutien populaire considérable et des satisfecit extérieurs nombreux (
a fortiori occidentaux). La règle démocratique, muselée jusqu’alors, arrivait à ses fins. LIRE LA SUITE dans le document suivant :
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