Et ce qui fut ces dernières années une rumeur relayée régulièrement de Kaboul à Islamabad, de Kandahar à Washington, s’officialisa dans les derniers jours de juillet: les autorités afghanes tout d’abord, suivies un jour plus tard par leurs ’’homologues’’ talibanes, annonçaient la mort du Mollah Omar, chef historique de l’insurrection talibane, intervenue … deux ans plus tôt (avril 2013) dans un hôpital de Karachi (où le chef taliban était soigné) ; un décès de mort naturelle survenue sur le sol afghan selon la ’’communication’’ des talibans pour qui le Mollah n’aurait jamais quitté l’Afghanistan depuis la chute du régime taliban et l’arrivée de la coalition américano-otanienne à l’automne 2001. Passons… Au-delà des divers scénarios de sa disparition défendus ces derniers jours par ses sympathisants comme ses détracteurs, des affirmations des uns et des autres quant aux circonstances précises de cet événement loin d’être sans conséquences pour le présent (cf. cohésion de l’insurrection talibane ; poursuite des combats) et le futur immédiat (cf. discussions préliminaires de ‘paix’ entre Kaboul et les talibans) de ce pays éreinté par quatre décennies de conflit, le timing ne manquera pas d’interpeller l’observateur. LIRE LA SUITE : voir document attaché en format .PDF ou
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