Jusqu’alors préservé (d’un commun accord entre Washington et Islamabad) des frappes de drones américains, le Balouchistan pakistanais (sud-ouest), terre de repli notoire de la hiérarchie talibane afghane depuis 2001, découvrit brutalement fin mai 2016 que le régime d’exception dont bénéficiaient la province et ses nombreux hôtes radicaux touchait peut-être à sa fin. Le 21 mai, une frappe de drone pulvérisait un banal taxi et son moins ordinaire passager ; de retour d’un séjour en Iran, le mollah Mansour, chef des talibans afghans, venait de passer de vie à trépas ; une disparition qui, comme celle de son prédécesseur le mollah Omar (juillet 2013 ; Karachi), à l’identique de celle ayant neutralisé le chef de la nébuleuse terroriste Al-Qaïda (avril 2011 ; Abbottabad), intervint sur le sol de la République Islamique du Pakistan. Un résultat comptable éloquent si ce n’est impossible à défendre (pour les autorités pakistanaises) et ne devant naturellement rien au hasard. LIRE LA SUITE dans le document ci-joint, ou ici :
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