Le 8 juin, le 1er ministre indien, le dynamique Narendra Modi, effectuera une visite aux Etats-Unis, sa 4e depuis son entrée en fonction (au printemps 2014) ; une fréquence inhabituellement élevée pour un chef de gouvernement de l’Union indienne, nation en d’autres temps apôtre emblématique du non-alignement. Ce nouveau séjour printanier outre-Atlantique de l’architecte du
Make in India atteste entre autres évidences de la bonne tenue de la relation indo-américaine, engagée depuis une décennie sur une trame de rapprochement accéléré ; trop, selon certains (Moscou ; Pékin ; Islamabad)… Ce partenariat stratégique entre la puissance globale américaine et l’ambitieuse puissance régionale sud-asiatique dispense ses dividendes de diverses manières pour ses deux bénéficiaires ; en ces temps de montée en flèche du sino-scepticisme à Delhi comme à Washington, ces deux capitales portant haut l’étendard de la démocratie trouvent réconfort dans l’affermissement de leurs rapports diplomatiques, politiques, commerciaux mais également de défense. LIRE LA SUITE dans le document ci-joint.
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