Ting-Sheng Lin

Professeur, Département de science politique, UQAM
Ting-sheng Lin est professeur au département de science politique à l'Université du Québec à Montréal, chercheur du Centre d'études sur l'intégration et la mondialisation (CEIM), et directeur de l'Observatoire de l’Asie de l’Est : Chine, Japon, Corée. Basé sur ses expériences à Taïwan, il a choisi les travailleurs migrants chinois comme sujet de sa thèse de doctorat. Entre 1996 et 1999, il a effectué deux enquêtes dans les usines opérées par les Taïwanais dans les provinces côtières de Chine. Pour une durée totale de 18 mois. Après avoir soutenu la thèse, soucieux d'approfondir ses connaissances et recherches sur la réforme chinoise, il a continué à mener des enquêtes sur le terrain en Chine. Durant les neuf dernières années, il a visité Hangzhou, Shanghai, Pékin et Shenzhen. Le but de ces visites a été d'interviewer des entrepreneurs taïwanais et chinois, des syndicats chinois, des fonctionnaires chinois et des chercheurs chinois de l'Académie Chinoise des Sciences Sociales et des Universités. Ces entretiens concernent les sujets suivants : l'économie politique de la réforme chinoise, le rôle de l'état dans les affaires sociales, le rapport état/provinces, la réflexion sur un développement durable, la formulation des politiques sociales et économiques, les réformes sur le système administratif local, la privatisation des entreprises publiques chinoises et ses conséquences, la situation des travailleurs migrants dans les grandes villes côtières et les réactions du gouvernement envers les mouvements sociaux. Dès cette année, il a inclus aussi le Japon dans ses enquêtes sur le terrain. Ce choix tient compte de l'importance du Japon en Asie de l'Est, du caractère complexe de la relation sino-japonaise pendant les trois derniers siècles, et de la relation sino-Taïwanaise. Le modèle japonais de l’état développeur est considéré comme un des exemples les plus importants par le gouvernement chinois dès le lancement de la réforme. En même temps, les investissements japonais en Chine jouent un rôle significatif pour la croissance économique chinoise. La nouvelle relation sino-japonaise mérite certainement une attention particulière.

Recherche et expertise

L’Asie de l’Est a connu de très nombreux évènements au cours du dernier siècle et son importance globale ne cesse de croître. En effet, la dernière décennie a été marquée par une croissance exponentielle de l’économie chinoise, devenue deuxième puissance économique mondiale, et par une présence renforcée de la Corée au niveau mondial, grâce au leadership des chaebols. Le Japon a essayé dans les dernières années de préserver sa puissance économique, malgré les crises et les problèmes engendrés par la crise de 2008 et la structure interne de son économie. Enfin, Taiwan s’est largement rapproché du continent sur le plan économique. Ce rappel sommaire de la situation de chacun des acteurs nous permet déjà d’entrevoir les dynamiques diverses et uniques de chacun des pays étudiés. Celles-ci, doublées par l’histoire des relations bilatérales et régionales, constituent la base de la situation actuelle en Asie de l’Est. Les facteurs sécuritaires de l’intégration économique de l’Asie de l’Est deviennent un axe de recherche très important de l’Observatoire de l’Asie de l’Est dont je suis directeur.

Les champs précis :

  1. Les grandes stratégies de trois pays (politique, économique, et militaire)
  2. La militarisation en Asie de l’Est
  3. Les cultures stratégiques (perspective historique)
  4. Les institutions de la sécurité collective

Publications et activités

Partenaires

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Le Centre d’études et de recherches sur l’Inde, l’Asie du Sud et sa diaspora (CERIAS) est un regroupement académique interdisciplinaire et francophone dont l’objet d’étude est l’Asie du Sud et sa population. Le CERIAS regroupe des chercheurs, professeurs et étudiants de l’Université du Québec à Montréal et d’autres universités.

L’Asie du Sud est ici définie comme une aire géographique regroupant le Bangladesh, le Bhoutan, les Maldives, le Myanmar, le Népal, le Pakistan, le Sri Lanka et, bien entendu, l’Inde.

Le mandat du CERIAS est de promouvoir le rassemblement, la coordination et les échanges d’universitaires dont le domaine d’études est en lien avec l’Asie du Sud et sa diaspora, que ce soit dans les domaines des arts et lettres, des sciences humaines ou sociales, des sciences politiques et du droit, de l’économie, de l’éducation, des technologies de l’information et des communications, ou de l’environnement.

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