LE FAIT :
Selon un scénario qui évoquera tristement douleur et empathie (pour les victimes) dans la capitale de l’Hexagone, l’habituellement paisible quartier diplomatique de Dacca vécut en fin de semaine dernière la douloureuse expérience d’une inédite attaque-prise d’otages au bilan humain terriblement élevé (une vingtaine de victimes, ressortissants étrangers essentiellement). Un carnage portant également le sceau de l’islamisme radical, peu important l’affiliation ’’officielle’’ de ses monstrueux exécutants. De fait, alors que la fragile nation bangladaise (160 millions) pleure les disparus, condamne l’action meurtrière de ces terroristes et s’in-quiète des suites pragmatiques de cette tragédie (sur l’image extérieure du pays et son ’’attractivité’’ auprès des investisseurs étrangers), le débat domestique s’orienterait presque davantage sur la signature (Etat islamique ; entité radicale locale ?) de cette attaque que sur l’exposition bien réelle et répétée du pays du Bengale aux affres de la terreur et d’une kyrielle d’autres faiblesses identifiées de longue date (ultra-politisation des institutions ; mauvaise gouvernance ; état de droit indigent ; violence politique historique ; corruption ; etc.). VOIR LA SUITE DANS LE DOCUMENT CI-JOINT, OU SUR :
http://www.iris-france.org/notes/le-bangladesh-a-lepreuve-du-peril-terroriste-entre-autres-maux/
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