Sri Lanka : un an après les attentats, la réconciliation nationale en danger
Une analyse d'Olivier Guillard, 7 mai 2020, Mark Bradley
« Le 21 avril 2019, une série d’attentats-suicides revendiquée par le groupe État islamique tuait 259 personnes au Sri Lanka. Pour Olivier Guillard, les changements politiques qui ont suivi pourraient raviver le communautarisme, qui a marqué des décennies de guerre civile dans cette nation insulaire de l’océan Indien.
C’était il y a plus d’un an déjà. En ce dimanche de Pâques, célébré par la minorité chrétienne sri-lankaise (7,5% des 23 millions d’habitants) et une cohorte de touristes étrangers (2,3 millions en 2018), le pays subissait l’attaque terroriste coordonnée la plus meurtrière de son histoire. 259 innocents, dont une quarantaine d’enfants et une cinquantaine de ressortissants étrangers, perdirent la vie. 500 autres furent blessés dans leur chair, dans leur âme. En quelques dizaines de minutes, un commando de kamikazes parvenait à perpétrer 6 attentats-suicides contre des églises et des hôtels de standing situés dans la capitale Colombo, sa périphérie (Negombo) et sur la côte orientale de l’ancien Ceylan (Batticaloa). Une initiative meurtrière revendiquée peu après par l’organisation islamo-djihadiste État islamique (EI), laquelle compte quelques rares soutiens dans cette île-État multi-confessionnelle. »
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