Fracture entre l’occident et le monde musulman : les conséquences de la politique américaine

D-R200 (1430, rue St-Denis), 18 janvier 2005

Fracture entre l’occident et le monde musulman : les conséquences de la politique américaine

DATE : 18 janvier 2005

LIEU : D-R200 (1430, rue St-Denis)

À la disparition de la super-puissance soviétique, la puissance internationale des États-Unis est devenue incontestée. Son autorité toutefois est remise en question tant par ceux qui rejettent son modèle néo-libéral que ceux qui veulent leur place dans ce système. Dans plusieurs sociétés où les gouvernants gèrent mal leurs populations jeunes, économiquement défavorisées et revendicatrices de leur identité, c’est la communauté locale, souvent musulmane qui pallie aux besoins et favorise une résurgence islamique qui s’identifie davantage à la religion qu’au territoire. La politique étrangère des États-unis aggrave ce qui apparaît comme une fracture avec le monde musulman. L’aggravation vient d’abord et avant tout de la guerre menée par les États-Unis en Irak, après l’Afghanistan en concomitance avec un soutien de plus en plus total à la politique du premier ministre israélien Sharon. Dans certains milieux musulmans, cette politique américaine est perçue comme une guerre déclenchée par les États-Unis contre l’ensemble du monde arabe et musulman. Quelles sont les conséquences de la politique étrangère américaine sur les différents pays ou régions musulmans ? Cette politique contribue-t-elle à déstabiliser ou délégitimer les gouvernements face à leur population (ex. Pakistan) ?

Composition :

  • Présidence : Jean-François Lépine (Radio-Canada et de la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques de l’UQAM )
  • Louis Balthazar (de la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques de l’UQAM )
  • Thierry Hentsch (Département de science politique, UQAM)
  • Myriam Jézéquel (Département des sciences juridiques, UQAM)
  • Gilles Kepel (Professeur à l’IEP de Paris)

Partenaires

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Le Centre d’études et de recherches sur l’Inde, l’Asie du Sud et sa diaspora (CERIAS) est un regroupement académique interdisciplinaire et francophone dont l’objet d’étude est l’Asie du Sud et sa population. Le CERIAS regroupe des chercheurs, professeurs et étudiants de l’Université du Québec à Montréal et d’autres universités.

L’Asie du Sud est ici définie comme une aire géographique regroupant le Bangladesh, le Bhoutan, les Maldives, le Myanmar, le Népal, le Pakistan, le Sri Lanka et, bien entendu, l’Inde.

Le mandat du CERIAS est de promouvoir le rassemblement, la coordination et les échanges d’universitaires dont le domaine d’études est en lien avec l’Asie du Sud et sa diaspora, que ce soit dans les domaines des arts et lettres, des sciences humaines ou sociales, des sciences politiques et du droit, de l’économie, de l’éducation, des technologies de l’information et des communications, ou de l’environnement.

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